Récit du Premier Triathlon Sprint de Abdou

1er Triathlon - Gammarth - Juillet 18

Lundi 25 Juin, 18h59 :
“- Salut Ça va ? Tu veux tenter un triathlon court ce dimanche?
- Bonsoir … Mon problème c’est la nage. J’ai jamais pratiqué cette discipline en tant que sport … 400m c’est pas un peu trop pour un débutant ??”
Un message de la Part d’un coach (Nizar) qui voyait peut être en moi un futur Triathlete.

“Vas-y ! Tente le coup ! Tu peux le faire …” Ce sont les mots que me murmurait mon Coach mentale A*.

A 6 jours de la compétition, la décision était difficile à prendre. Je me jette quand même à l’eau.

 Mercredi 27 Juin, 4h55 :
Première séance de natation de ma préparation, plutôt de ma vie. Je découvrait le Crawl, ses techniques et astuces.
Premier essaie, 250 mètres de nage en eau libre. Tout se mélangeait. Ambition et peur d’atteindre l’objectif, ou non!

Mercredi 27 Juin, 6h35 :
Une idée frôle mon esprit. Pourquoi tenter un Triathlon court? Pourquoi ne pas tenter un Triathlon? Pourquoi ne pas viser plus haut? 

Vendredi 29 Juin, 6h05 :
Deuxième et dernière séance de natation en vue de la préparation de la fameuse compétition.
400 mètres de nage. Qu’en est-il des 750 mètres dans les eaux de Gammarth?

Dimanche : Le Jour J
Le sentiment de peur gagnait du terrain. Heureusement que j’étais pas le SEUL, mais surtout je n’étais pas TOUT SEUL.
Une heure de retard, une heure de stresse de plus.
Coup d’envoi donné, tout le monde se jette à l’eau. Essoufflé, les bras épuisés, j’essayais de me surpasser, de donner au-delà de mes limites.
27 minutes plus tard, mon premier objectif a été atteint, à savoir terminer la première épreuve. 

 

 

 Quelques minutes de transition et de retour au calme devancent la deuxième partie de mon chalenge, la Course à vélo. Pendant ce temps la, je revoyais tout les moments de préparation et me disais : « j’y arriverai ». 20km après, 200m de D+, je me retrouve encore une fois sur la zone de transition pour passer la dernière épreuve, mon point fort, la Course à pieds. Un parcours de 5km , mais qui semblait être un marathon pour moi, sous un soleil de 39 degrés.

Quelques mètres me séparait de l’arrivée. Et c’était ma minute de gloire. Je retrouve mes plus chers, les membres de mon club, m’applaudissant et m’encourageant.

Enfin, je dédie cette victoire à ma partenaire de course, ma chère amie, ma supportrice #1 qui a su faire de moi ce triathlete et qui n’a cessé de m’encourager et de croire en moi tout au long de cette épreuve . UN GRAND MERCI à toi Assouma Radhouane